Temple de Tsechhenling (2016)

 

Le temple Tsechhenling est un temple bouddhiste construit en 1992 par un groupe de 20 bouddhistes tibétains, pour organiser des cérémonies religieuses pour le grand public. Il est situé dans le district de Changzamtok à Thimphu, près de l’hôpital national Jigme Dorji Wangchuck. Le but principal du Lakhang (= temple) est d’exécuter des cérémonies religieuses, soutenues conjointement par la collecte de dons et de contributions de ses membres actifs et d’autres donateurs locaux.

Aujourd’hui, le temple se compose de deux parties principales. Dan la première partie il y a une immense statue de Guru Rinpoché (littéralement « le précieux maître »), un maître bouddhiste indien du VIIIe siècle qui a fondé le bouddhisme tantrique et qui a aussi construit le premier monastère bouddhiste tibétain. Il est considéré comme le second Bouddha. Avec sa grande salle de prière, la première partie sert également de temple principal où prennent place des rituels et d’autres activités religieuses.

La deuxième partie, située à côté du temple principal, abrite un temple de « Rigsum Gonpo », qui signifie « les protecteurs des trois royaumes », à savoir Avalokiteshvara, Manjushri et Vajrapani. Cette partie du temple comporte également un grand moulin à prières et 1 000 statues de Vajrapani, le détenteur du sceptre à foudre qui symbolise le pouvoir de la compassion et le pouvoir de tous les bouddhas.

Pour les pratiquants de yoga, Vajrapani est une divinité archétype de la détermination et symbolise une efficacité sans faille dans la conquête de la négativité. Vajrapani transforme l’énergie de la haine en sagesse active et en perfection magique. Le temple Tsechhenling a été construit et rénové par la communauté tibétaine résidant à Thimphu. Les membres se relaient pour s’occuper du temple chaque fois qu’une activité religieuse a lieu. Le temple est utilisé uniquement pour accueillir des prières tout au long de l’année et pour des activités de jeûne, en particulier pendant le festival de Nyongney (= jeûne). Les membres ont récemment nommé Lama Dawa comme preneur de soins pour le temple, qui s’occupera du bien-être et des bienfaits du temple. De cette façon, le temple est toujours accessible, ce qui permet aux bouddhistes d’avoir des cérémonies religieuses dans le temple.

Le Lhakhang est certainement un lieu à visiter pour sa structure architecturale et pour les cérémonies de prière. L’objectif de la rénovation en 2016 était d’installer 108 petites roues de prière autour du temple principal et une nouvelle grande roue de prière à l’intérieur du temple. Dans le cadre de la rénovation, l’aspect général du temple a également été amélioré, notamment en protégeant les 1.000 statues de Vajrapani dans des vitrines. Une roue de prière est une roue cylindrique en étal et en bois, sur un fuseau. Au centre de chaque cylindre se trouve un « arbre de vie » entouré de milliers de mantras. À l’extérieur de chaque roue, le mantra Om Mani Padme Hum est écrit en sanskrit. Sont également représentés les Dakinis, les Protecteurs et les 8 symboles de bon augure Ashtamangala. Selon la tradition bouddhiste tibétaine, tourner une telle roue a le même effet que de réciter les prières.

Le Himalaya Club a rendu possible la rénovation du temple de Tsechhenling grâce à un don à la communauté bouddhiste tibétaine de Thimphu, au Bhoutan.

Deki Yangzom (2016)

Deki Yangzom est une femme de 31 ans qui vit à Yurung, dans le district de Pemagatshel, au Bhoutan. Elle fut diagnostiquée d’une insuffisance rénale chronique en janvier 2015. Depuis, Mme Yangzom subit une dialyse deux fois par semaine à l’hôpital national de Jigme Dorji Wangchuck, à Thimphu, au Bhoutan. Le néphrologue de l’hôpital lui a conseillé d’avoir recours a une transplantation rénale.

Deki est une femme au foyer et est mariée à un fonctionnaire qui soutient la famille. Ensemble ils ont un fils de 8 ans qui étudie en 1ère année. Deki est actuellement à sept heures de route de son mari et de son fils, afin de poursuivre les soins nécessaire à la capitale. Elle vit actuellement avec son frère aîné et sa famille à Thimphu.

Mme Yangzom a cherché un donneur bénévole avec un lien de sang chez ses frères et sœurs. Ses trois frères aînés ne sont pas compatibles en raison d’une hypertension artérielle héréditaire. En novembre 2016, son cousin, M. Thinley, a décidé de donner un de ses reins à Mme Yangzom. Les tests préliminaires ont tous été effectués avec succès à l’hôpital. L’étape suivante consiste à référer Deki à Kolkota, en Inde, pour la procédure de transplantation rénale. Après le retour de Deki, la procédure de transplantation rénale sera réalisée en mars 2017. Les frais médicaux pour transplantation rénale sont couverts par gouvernement bhoutanais. Néanmoins, le patient a besoin d’un budget suffisant pour rester en Inde pendant la transplantation et pendant le suivi médical. Le gouvernement bhoutanais ne fournit pas un tel budget. Comme le niveau de vie en Inde est plus élevé qu’au Bhoutan, ce budget est souvent difficile à couvrir pour le patient. Deki est pris en charge par la Bhoutan Kidney Foundation, qui organise les aspects pratiques, administratifs et financiers de l’aide médicale pour les patients rénaux au Bhoutan.

The Himalaya Club a décidé de faire un don pour la greffe de rein de Deki Yangzom. Une greffe de rein permettra à Deki de survivre, de mener une vie normale et heureuse avec sa famille et de prendre soin de son fils.

Tej Bahadur (2015)

Tej Bahadur est un garçon de 20 ans vivant à Rolpa, au Népal. Il est né dans une famille de six personnes, fils de fermiers à faible revenu où les seules ressources de la famille viennent de l’agriculture.

Lors du séisme survenu au Népal le 25 avril 2015, deux membres de cette famille ont été tués lorsque leur maison s’est effondrée. Tej a survécu au séisme, mais ses deux jambes ont été écrasées lorsque le toit de la maison est tombé dessus. Il avait deux fractures comminutives mais ses parents n’ont pas pu l’apporter à l’hôpital, car ils n’avaient pas les moyens financiers afin de payer le traitement. Tej a reçu les premiers secours pour les plaies ouvertes sur ces jambes, mais la famille était incapable de lui fournir d’autres soins.

Après plusieurs semaines, les infections sur ses jambes n’étaient pas encore guéries. C’est pourquoi la famille a été obligée d’apporter Tej à l’hôpital pour un entretien médical. À l’hôpital, les médecins ont constaté que les fractures comminutives et les infections sur ses jambes avaient provoqué l’interruption de l’apport sanguin à des parties du tissu osseux, qui s’était transformé en gangrène. Ses jambes étaient inguérissables, ne laissant d’autre choix appart de les amputer.

Après l’amputation, Tej a été admis au Khagendra New Life Home, établi par l’Association népalaise des handicapés à Jorpati (Katmandou) en 1965. Cette organisation offre des services de traitement et de revalidations aux personnes de mobilité réduite. Pour fournir tous ces services, le Khagendra New Life Home dépend en grande partie du financement des patients eux-mêmes, mais cela n’appartient pas aux possibilités des parents de Tej.

Tej est un jeune homme terre à terre et à la voix douce, avec toute une vie devant lui. Il a atteint la classe XII et souhaite poursuivre ses études lors d’atteindre un master dans une université de bonne réputation. Les jambes prothétiques permettraient à Tej de retourner à l’école et de poursuivre sa vie normale.

The Himalaya Club a donné à Tej Bahadur deux nouvelles prothèses pour qu’il puisse mener une vie normale et heureuse.

Rinchen Dorjee (2016)

Rinchen Dorjee est né le 20 décembre 1999 dans le village de Khasadrapchu, au Bhoutan.

Il vit dans une petite cabane au sommet des froides montagnes de Khasadrapchu, avec sa mère Dorji Lhamo et son frère Jigme, âgé de 14 ans. Leur hutte est construite de plaques d’acier, de panneaux durs, de papier et de ruban adhésif et n’a pratiquement pas de meubles à l’intérieur. Avant que le chauffage électrique soit installé en décembre 2016, c’était un endroit très froid où habiter.

Les parents de Rinchen se sont séparés il y a de nombreuses années. Après le divorce, le père de Rinchen a disparu. Depuis lors, la mère de Rinchen soutient la famille avec un revenu très modeste, d’environ 25 euros par mois, qu’elle gagne en tant que femme de ménage. Lorsque nous avons rencontré Rinchen, la famille était endettée, incapable de payer leur modeste loyer depuis plusieurs mois.

Depuis sa naissance, Rinchen souffre de mal aux mains et aux jambes. Année après année, son état s’est aggravé jusqu’au point où ce ses jambes sont maintenant irrémédiablement endommagées. En 2015, la jambe gauche de Rinchen a été amputée au-dessus du genou et sa jambe droite a été amputée sous le genou. Six mois plus tard, il a reçu des prothèses et il a suivi une revalidation à l’hôpital de Gidakom à Thimphu. Malheureusement, à 8 kilogrammes pièce, ces prothèses sont trop lourdes pour Rinchen. Toutes les nuits, ses moignons sont irrités à cause du poids de ses prothèses. Les prothèses plus légères ne sont pas disponibles au Bhoutan, sauve si les patients paient pour eux-mêmes. La mère de Rinchen n’a pas les moyens de payer pour des prothèses plus légères.

L’Himalaya Club a décidé de faire un don à la famille de Rinchen pour lui donner deux nouvelles prothèse afin qu’il puisse à nouveau marcher et qu’il puisse mener une vie heureuse et normale.

Fin janvier 2017, Rinchen a reçu de nouvelles prothèses légères à la Prostheses Foundation de Chiang Mai, en Thaïlande. Outre toutes les dépenses nécessaires pour les nouvelles prothèses, le don comprenait également le chauffage électrique, des vêtements et des fonds pour rembourser les dettes de la famille.

Après avoir rencontré Rinchen au Bhoutan en novembre 2016 M. Ronald Stok a recommandé Rinchen à l’Himalaya Club pour un parrainage. M. Stok s’est occupé de toutes les questions pratiques de la procédure.